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 Le Testament : l'histoire

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frenchnico

frenchnico


Messages : 207
Date d'inscription : 02/01/2010

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MessageSujet: Le Testament : l'histoire   Le Testament : l'histoire Icon_minitime1Lun 13 Juin - 12:00

Pour ceux que ça intéresse, voilà les 5 premières pages du testament (d'autres vont peut-être être rajoutées dans la journée).

Le Testament des Brumes

Obolet régnait jadis sur un royaume florissant. Sa sagesse et sa valeur au combat lui apportèrent la gloire et l'amour de son peuple.
Une seule personne était plus aimée encore que lui : sa demi-soeur Araïde. Sa grâce et sa douceur étaient telles que n'importe quel chevalier aurait donné sa vie pour elle sans aucune hésitation. Si on en croit les légendes, jamais il n'y eut de femme avec une telle noblesse de coeur.
Encore aujourd'hui, les griffons brament son nom avec mélancolie...Mais je devrais peut-être commencer mon histoire dans des temps plus reculés.

Chapitre 1 : Obolet et Araïde

Le père d'Obolet mourut en pleine force de l'âge, alors qu'il défendait les frontières du royaume avec ses chevaliers contre des hordes de barbares. Sa mort plongea tout le royaume dans le deuil.
Léande, sa fidèle reine, jura par amour de ne jamais plus prendre mari. Seule avec trois dames de compagnie, elle se retira dans le château isolé de Derandur. Son serment provoqua les lamentations de son peuple, car il la savait condamnée à une éternelle solitude.
Obolet, qui n'était encore qu'un jeune garçon, dût endossé le lourd fardeau du pouvoir. La perte de son père et la douleur de sa mère lui pesaient énormément.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, les ennemis menaçaient le royaume dont il avait hérité de toutes parts. Il avait également des ennemis à l'intérieur. Des chevaliers avides de pouvoir qui virent en sa jeunesse une faiblesse qu'ils pourraient utiliser à leur profit, afin de s'emparer de la couronne.
Durant plus de dix années, le jeune régent défendit sa couronne et son peuple, mais sa situation était de plus en plus désespérée.
Un jour pluvieux, un messager se présenta à Obolet. Ce dernier était assis devant une cheminée et lisait avec abattement les rapports de ses éclaireurs. Après s'être incliné devant son roi, le messager l'informa que deux dames de la noblesse étaient arrivées au château et souhaitaient se mettre au service de leur souverain.
Ravi de ce rayon de soleil en ces jours sombres, il les fit entrer immédiatement.
Avant qu'elles n'entrent, le messager annonca Dame Théa et Dame Araïde. Théa était une digne dame d'un certain âge qui n'avait cependant rien perdu de sa grâce.
Obolet reconnu immédiatement en elle l'une des trois dames de compagnie qui avaient accompagné sa mère à Derandur. Bien qu'il mourait d'envie de la questionner abondamment, il ne put détacher son regard de celle qui l'accompagnait.
Le manteau et la capuche que portait Araïde, confectionnés d'un superbe et rarissime plumage, laissaient à peine entrevoir sa silhouette délicate.
Rares sont les Hommes qui ont l'occasion de rencontrer les nobles créatures qui ont un tel plumage. Ceux qui ont eu ce privilège auraient reconnu tout de suite qu'il s'agissait de plumes de griffon.
Avant qu'Obolet n'ait dit un mot, Théa prit la parole : "Noble roi, je vous transmets les salutations de votre mère. Elle pleure tous les jours votre perte commune. Elle m'envoie à vous pour vous apporter l'espoir, mais également pour vous confier une tâche." Obolet accepta sans discuter, il ne pouvait s'opposer à un désir de sa mère.
Théa continua : "votre mère vous demande de prendre la jeune Araïde sous votre protection. Avant de vous en dire plus, soyez assuré que votre mère a respecté son serment. Aucun homme ne fut autorisé à l'approcher. Vous devez cependant savoir qu'Araïde est votre demi-soeur."
A cet instant, la jeune femme retira sa capuche. Le doute et le malheur disparurent instantanément du coeur d'Obolet. Un seul regard dans les yeux d'Araïde, étincelants d'un vert émeraude et dégageant douceur et sagesse malgré sa jeunesse, avait suffi à effacer les tourments de ces jours troublés.
Obolet prit sa nouvelle soeur dans ses bras et fit le serment de la protéger et de se battre en son nom.
C'est alors qu'Araïde prit la parole : "Mon bien-aimé frère, jamais des paroles ne m'ont autant réjouie. Mais n'oubliez pas le message de votre mère : je n'ai pas seulement était envoyée comme fardeau, j'apporte également un espoir nouveau. Quand le temps sera venu, vous apprendrez de quoi il s'agit."


Chapitre 2 : Le Firinn

Araïde fut chaleureusement accueillie à la cour et Obolet organisa une fête somptueuse en son honneur. De nombreux chevaliers lui prêtèrent serment de fidélité et promirent d'accomplir moult faits d'armes en son nom.
Mais tous n'avaient pas de si nobles intentions. Certains chevaliers à la réputation sulfureuse espéraient pouvoir faire d'Araïde leur épouse.
Les mauvaises langues, intriguées par le secret qui l'entourait, racontaient même que la reine avait envoyé une sorcière.
Lorsque la fête toucha à sa fin, Obolet et Araïde prirent congé de leurs invités et se retirèrent dans leurs appartements. Ils étaient déjà très proches, comme s'ils se connaissaient depuis de longues années.
Araïde avait le don de libérer son frère de ses tourments d'un simple mot et lui insuffla une nouvelle joie de vivre. Ils étaient cependant tous les deux très préoccupés par les malheurs de leur peuple.
On entendit frapper. Obolet se tourna vers la porte et dit d'entrer, mais personne n'ouvrit la porte. On frappa à nouveau. Avant que le roi ne dise quoi que ce soit, sa sœur lui effleura la main et lui indiqua la fenêtre avec un sourire.
Obolet fut étonné de constater que le bruit ne venait pas de la porte, mais d'une chouette qui s'était posée sur le rebord de la fenêtre.
"Le moment est venu : tu dois te révéler." Lorsque qu'il entendit parler la chouette, Obolet faillit tomber à la renverse, mais sa sœur le retint par le bras. Elle le lâcha, fit un signe de tête à la chouette et quitta la pièce.
Le roi et la chouette s’entretinrent en l'absence d'Araïde. "Madame la chouette, quel est votre nom et quelle relation entretenez vous avec ma sœur ?" demanda le roi. "Je suis Merlin, tu n'as pas besoin d'en savoir plus." Si ces mots avaient été prononcés par quelqu'un d'autre qu'un oiseau, Obolet aurait été furieux mais dans ce cas, l'étonnement provoqué par cet animal fantastique prit le dessus.
Araïde revint dans la pièce réchauffée par l'âtre. Elle tenait dans ses mains un écrin de bois pourpre. Elle s'agenouilla devant son frère et ouvrit l'écrin de ses douces mains blanches, dévoilant son précieux contenu.
Sur un coussinet de velours reposait une couronne. Véritable chef-d’œuvre d’orfèvrerie, elle était incrustée de trois rubis pourpres qui rougeoyaient comme des braises. Comme ensorcelé, Obolet tendit la main pour saisir l'objet, mais sa sœur l'en empêcha vivement.
"Non !" hulula la chouette. "Seul son propriétaire légitime peut toucher le Firinn sans être consumé instantanément !" Effrayé, le roi retira sa main et Araïde sortit la parure de son écrin.
Elle la plaça sur sa tête aux cheveux couleur d'automne. La pièce s'éclaira d'une lueur rouge magique. Sa source n'était pas le feu dans l'âtre, mais bien le Firinn, dont Araïde était la gardienne.
"Écoute-moi, mon bien-aimé frère. Tes tourments et ta noblesse de cœur sont touchants. Sache que la complainte de ton âme pure a été entendue. Le sage Kalidex, maître des dragons blancs, a été tellement ému qu'il t'envoie son élève pour mettre fin à tes tourments."
Le Firinn a été forgé par le feu des dragons et enchanté par les puissances des quatre éléments. Les rubis brûlent du feu du volcan Thurongal et les ornements filigranes unissent les forces de la terre et du vent. Il a de plus été trempé dans les eaux de la mer afin de le rendre indestructible.
"Grâce à lui nous vaincrons les ennemis de ton peuple. Mon frère, je ne souhaite faire de mal à personne, ami ou ennemi. Ne l'exige pas de moi, car je ne pourrai satisfaire ta demande."

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