La gazette fait sa rentrée ! (numéro 3)

La rosée était présente ce matin là, dans la forêt de Myrthendall.

La demeure sinistre d'un vieil homme récemment parti rejoindre sa femme dans les profondeurs éternelles, était au centre des discutions dans le village.

En effet, un drame s'était produit là-bas il y a de cela de nombreuses années...

Mais quelque chose arriva, quelque chose que tout le monde redoutait.

Une famille venait de s'installer dans cette bâtisse.

Au fond d'une allée, un portail gris anthracite avec des énormes pointes en fer forgé, cadenassé avec une vieille chaine toute rouillée.


Il fallait parcourir au moins 1 km avant d'arriver à la maison.

Les murs extérieurs étaient envahis par de la glycine, plante au demeurant joli, mais très envahissante sans entretien régulier .

Cette maison se dressait sur 4 étages, certaines vitres étaient brisées laissant entrer librement l'envahisseur.

Les nouveaux propriétaires de cette ruine semblait être des étrangers, et ne semblait pas savoir le passé de cette maison.



Voilà ma surprise ma chérie, nous voilà chez nous, dit le chef de famille à son épouse



La femme le regarda avec des yeux meurtriers

Mais qu'est-ce qui t'as pris de mettre toute nos économies dans cette ruine ?


Une larme commençait à perler sur sa joue.



Ne t'en fais pas, certes il y a un peu de travaux mais tu verras nous y serons bien, nous y serons chez nous...

Il prit sa femme dans ses bras pour la rassurer.



Elle ne pu s'empêcher de penser à l'enfant qui allait bientôt naitre, se demandant si cet endroit était bien pour lui et ne pu contenir ses larmes.



On ne parlait plus que de ça en bas au village.

Dans les maisons familiales, dans les bistrots, même à l'église.

Espérons que la malédiction qui était en prise avec cette maison soit levée, commentaient certains


D'autres songèrent au drame qui s'était produit par le passé.





Le couple emménagea et les habitants du village, venaient nombreux prêter mains fortes, pour la plupart d'entre eux c'était par curiosité malsaine qu'ils étaient venus aider.



Merci infiniment, déclara l'homme

Merci, rien ne vous forçaient à venir aussi nombreux, nous sommes des étrangers pour vous.

Il cru apercevoir quelques regards assez déplaisant dans l'assemblée mais préféra ne pas y prêter attention.



La femme sortit de la demeure, et les remercia à son tour. Elle aussi cru apercevoir quelque chose, mais cela n'avait rien avoir avec la communauté qui était venue aider.




Tu as vu ? Interrogeât-elle son mari l'air inquiète et effrayée.



Vu quoi ? Lui répondit-il Si j'ai vu les regards de ces pauvres gens, alors oui j'ai vu, il me font un peu flipper là, ils sont venus nous aider alors qu'ils ne nous connaissent pas et peu d'entre eux ont ouvert la bouche pour s'exprimer, on aurait dit qu'ils avaient peur de moi...



Non c'est pas ça ! S'exclamât-elle en fixant quelque chose au loin




Qu'as-tu donc vu ? Lui demanda l'homme, en regardant dans la même direction que sa femme



Une petite fille, dit-elle en se dirigeant dans la direction





Nous allons prendre congé si vous le permettez s'exprima un villageois, n'hésitez pas a faire appel a nous en cas de besoin, insistât-il, et croyez moi vous aurez bientôt besoin, pensât-il




L'homme, les remercia une énième fois, et les salua, puis suivit sa femme.





Tu es certainement fatiguée ma chérie, il n'y avait pas de petite fille, que ferait-elle là, d'ailleurs ?



Je t'ai dit que je l'ai vu, elle était là, elle avait une marque sur son visage



Je te crois, mais je crois aussi que tu es fatiguée, et que nous avons déjà supportés bien des épreuves ces temps ci, et je pense que c'est ton imagination.



Peut-être, n'empêche que je veux en avoir le cœur net.






Elle continua d'avancer suivie de son mari, ils commencèrent tout deux à s'enfoncer dans la forêt dense.

Ils marchèrent pendant au moins une heure, la nuit commençait à tomber.

Aller viens chérie, rentrons, il commence à faire nuit, si tu as vraiment vu une petite fille elle a due rentrée chez elle, maintenant, nous devrions en faire autant, allez viens.



Il prit la main de sa femme et essaya de faire demi-tour quand

tu as vu ??? Là

Il se retourna, et aperçu la fillette.



Oui, je l'ai vu, c'est bizarre, tu as vu la marque qu'elle avait ?




Elle est partie par là, faut qu'on la rattrape elle ne peut pas rester seule dans la foret, elle est sans doute perdue...









Il se mirent à la poursuite de l'enfant, s'enfonçant dangereusement dans la foret.







Mais qui était-elle ?

Qu’était-ce donc que cette étrange marque ?

Que cela signifiait-il ?